Sachant qu’il faut des milliers d’années pour qu’elles se constituent, les énergies non renouvelables sont des ressources limitées. On les appelle également les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) car elles proviennent de la terre et leur fabrication se déroule sur des temps géologiques.
Pour satisfaire la demande énergétique mondiale actuelle, les hommes puisent sans retenue dans les ressources énergétiques et particulièrement dans les énergies non renouvelables.
Environ 80 % de l’énergie consommée dans le monde est d’origine fossile. Les énergies fossiles sont principalement utilisées pour le chauffage, les transports et l’industrie. Leur combustion est polluante et responsable de l’émission de gaz à effet de serre et du réchauffement climatique.
Dans de telles conditions, toutes les énergies non renouvelables seront épuisées dans moins de deux siècles et d’autres d’ici quelques décennies.
Il représente 24 % de la demande mondiale d’énergie primaire. Cette énergie est massivement employée depuis la révolution industrielle. En France, le charbon a été principalement utilisé pour le chauffage et pour les moyens de locomotion (locomotives). Il est aujourd’hui utilisé dans les centrales thermiques pour produire un appoint d’électricité.
La consommation mondiale est en augmentation constante car cette énergie bon marché est très prisée par les pays émergeants comme la Chine (37 % de la consommation mondiale).
Les réserves de charbon sont estimées à 909 000 tonnes et couvriraient, au rythme actuel de consommation, environ 150 années de production.
Il représente 21 % de la demande mondiale d’énergie primaire. Cette énergie est une matière première de l’industrie chimique mais surtout un combustible pour les usages domestiques (chauffage, cuisson) ou industriels (gaz de procédé).
Les réserves mondiales de gaz sont estimées à 2 749 Milliards de m3. Avec la consommation actuelle, les réserves couvrent environ 70 années de production.
Il représente 35 % de la demande mondiale d’énergie primaire. On l’emploie principalement comme matière première dans la chimie (fabrication des plastiques…) et pour la production des carburants.
Les réserves prouvées de pétrole sont estimées à 1 200 milliards de barils. Sachant que la consommation annuelle mondiale est actuellement de 82,4 milliards de barils, les réserves couvrent moins de 40 années de production.
Certes, il existe certainement des réserves de pétrole non encore explorées. Cependant, ces dernières sont de plus en plus profondes (et bien souvent au fond des océans) et/ou sous des formes difficilement exploitables.
Il représente 5 % de la demande mondiale d’énergie primaire. Cette énergie provient de la fission de l’uranium en plutonium dans les réacteurs des centrales nucléaires. Ces dernières produisent de l’électricité injectée sur les réseaux très haute tension.
443 réacteurs nucléaires sont installés dans le monde dont 59 en France qui produisent ainsi 75 % de ses besoins en électricité.
A la différence du pétrole, du gaz et du charbon, l’énergie nucléaire ne produit pas de gaz à effet de serre de type CO2. Elle pose cependant le problème du devenir des déchets nucléaires extrêmement difficiles à traiter.
Les réserves d’uranium sont difficiles à estimer. Elles ne sont cependant pas inépuisables. Selon l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) et la World Nuclear Association (WNA), les réserves dont le coût de production est inférieur à 40 $/kg d’uranium, seraient de plus de 2 millions de tonnes. Ceci correspondrait à 30 années de fonctionnement des réacteurs actuels. Cette durée serait portée à 60 ans en considérant les réserves dont le coût de production est inférieur à 80 $/kg d’uranium.
Pour compléter votre information sur les ressources énergétiques, consultez également la rubrique « les ressources énergétiques renouvelables » ou testez vos connaissances grâce au « jeu des énergies ».