Cet assemblage organisé de carreaux juxtaposés constitue un revêtement de sol dur, plan, relativement étanche, résistant aux contraintes mécaniques (et parfois chimiques).
Sur les sols intérieurs ou extérieurs, les maçons utilisent la technique de la pose scellée, mode de pose traditionnelle, ou de la pose collée, effectuée directement sur chape ou sur dalle de béton.
Le carreleur trace les niveaux finis à la corde à tracer (cordex). Il recouvre le sol d'un isolant thermique en polystyrène (pour les dalles flottantes) et pose un film polyane au-dessus.
Déchets :
Polystyrène
Polyane
Il peut ensuite poser le treillis soudé qui formera l'armature.
Déchets :
Treillis
Il coule une chape liquide (mortier liquide livré par camion toupie) ou une chape traditionnelle en mortier.
Déchets :
Sacs de mortier
Restes de mortier
Eau :
Eaux souillées de ciment
Cet ouvrage a une double fonction : mettre le sol au niveau général voulu, ou en retrait du niveau final nécessité par la pose d'un revêtement, et lui donner une bonne planéité générale.
Pour la suite, le maçon doit faire tout d'abord un ragréage du sol (ciment et fluidifiant) en fonction de l’état du support. Il pose ensuite la colle à carrelage (colle à base de ciment) et, dans la foulée, les carrelages.
Déchets :
Restes de produit de ragréage
Sac de produit de ragréage
Sac de colle à carrelage
Pot de colle
Chutes de carrelage
Eau :
Eaux de lavage du carrelage
Enfin, il fait le jointoiement des carrelages. La plupart des joints sont réalisés avec une barbotine ou un coulis de ciment blanc, gris, ou teinté dans la masse, que l'on fait pénétrer avec une raclette.
Déchets :
Sac de joint
Eau :
Eaux de lavage du carrelage