La construction ou la rénovation d’un logement représente un enjeu important en terme de consommation d’énergie, de production de déchets et d’utilisation de matériaux.
L’écoconstruction ou la rénovation écologique sont des démarches qui permettent de concilier des exigences de confort et de respect de l’environnement tout au long du cycle de vie d’un logement, c’est-à-dire de sa construction jusqu’à sa démolition.
Si l’écoconstruction engendre un surcoût, ce dernier est compensé par le bien être procuré par l’emploi de matériaux sains et naturels et par d’importantes économies de fonctionnement sur le plan énergétique.
Les informations suivantes sont extraites du guide de l’écoconstruction réalisé par l’AREL et téléchargeable dans son intégralité sur le site www.arel.asso.fr
Dans le cas d’une construction neuve, le choix du terrain d’implantation conditionne l’orientation, l’aménagement, la valeur foncière et les futures charges d’entretien du logement. Ce choix doit prendre en compte la présence des services publics (école, pharmacie, boulangerie, poste…) ainsi que les nuisances potentielles des activités situées à proximité.
L’architecture bioclimatique permet à un logement de bénéficier au maximum des apports naturels du soleil sous forme de lumière et de chaleur. Elle permet de capter la chaleur du rayonnement solaire en hiver et de préserver le logement des surchauffes en été. Un terrain doit idéalement être orienté selon l’axe Nord Sud pour que les apports solaires soient maîtrisés.
Retrouvez plus d’informations sur le guide de l’écoconstruction téléchargeable sur le site www.arel.asso.fr
Dans un logement mal ou peu isolé, les déperditions thermiques sont localisées respectivement par ordre d’importance au niveau du toit, des murs, du renouvellement d’air, des vitres, du sol et des ponts thermiques.
Avant d’envisager une source d’énergie pour chauffer l’habitation, il convient de choisir les bons isolants et les endroits permettant de réduire au maximum les déperditions thermiques.
Tous les matériaux de gros œuvre ne se valent pas. Les matériaux traditionnels comme le parpaing et la brique creuse présentent des performances énergétiques faibles et doivent être associés à des isolants. En revanche, les matériaux du type béton cellulaire et brique alvéolaire présentent une épaisseur plus importante que les matériaux traditionnels, offrent des performances thermiques supérieures et ne nécessitent pas d’isolation complémentaire. Sain et recyclable, le bois est également un matériau qui offre plusieurs avantages comme sa rapidité de mise en œuvre, sa rigidité, sa légèreté.
Au niveau de l’isolation, une multitude de produits synthétiques, minéraux ou naturels peuvent être envisagés. Ils présentent cependant des caractéristiques thermiques différentes et le choix de l’isolant doit être des plus réfléchit dans un logement. Les matériaux naturels (laine de lin, chanvre, bois feutré…) fournissent des performances énergétiques intéressantes tout en réduisant les impacts sur l’environnement et la santé.
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Dans un logement, l’énergie permet de satisfaire les besoins en électricité, chauffage, eau chaude sanitaire, éclairage…
Le recours aux énergies renouvelables permet de couvrir une partie de ces besoins et garantit une certaine indépendance énergétique tout en permettant de réaliser des économies à moyen et long terme.
Selon la localisation d’un projet de construction ou de rénovation, plusieurs énergies renouvelables peuvent être disponibles : l’éolien, la biomasse, l’hydraulique, le solaire et la géothermie.
Le recours à la biomasse (sous forme de granulés, plaquettes, bûches de bois…), au solaire thermique (chauffe eau solaire et système solaire combiné), au solaire photovoltaïque et à la géothermie (par forages verticaux ou par capteurs horizontaux) sont des techniques aujourd’hui répandues. Elles sont par ailleurs aidées dans certains cas (collectivités locales, crédit d’impôt de l’état) et offrent un temps de retour sur investissement relativement rapide sous réserve d’être installées par un professionnel.
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La construction ou la rénovation d’un logement représente une opportunité intéressante pour mettre en place un dispositif de récupération des eaux de pluie. Canalisées vers une cuve de récupération, les descentes d’eaux pluviales peuvent ensuite alimenter le système d’arrosage du jardin, les chasses d’eau des toilettes ou encore les appareils de lavage (lave linge et lave vaisselle). Ce système doit cependant être installé par un professionnel.
Au niveau de la gestion des déchets, ces derniers sont générés en grande quantité lors de la construction ou de la rénovation.
Ils doivent être triés et éliminés dans des filières respectueuses de l’environnement par les différents corps de métiers. Le brûlage sur site ou l’enfouissement dans les fondations sont des pratiques totalement interdites.
Un logement bien conçu doit également permettre à ses occupant de trier facilement et de stocker les différentes fractions triées en attente de la collecte ou de l’apport dans des bornes de recyclage de déchets. La cuisine doit impérativement être pensée et aménagée en conséquence.
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Pour en savoir plus, consultez les rubriques "diminuer ses factures énergétiques","la qualité de l’air intérieur", "l’insertion paysagère ", "les aides et subventions" et "le schéma de la maison idéale", du guide de l’écoconstruction téléchargeable sur le site www.arel.asso.fr