Mis à part les toitures réalisées avec une charpente (traditionnelle ou à fermettes) et des tuiles (terre cuite, ardoise, pierre de lauze…), d’autres types de toitures avec des composants végétaux sont mis en œuvre aujourd’hui. Les toitures – terrasses sont abordées également.
Ce mode de toiture existe depuis des siècles et a largement prouvé son efficacité en termes d’isolation et de longévité, d’autant plus que les toitures en chaume ont su évoluer pour répondre à des contraintes techniques et sécuritaires actuelles. La mise en œuvre de telles toitures nécessite un certain savoir-faire pour assurer un usage optimal.
Ce type de toiture est intéressant à différents titres :
Selon le type de toiture végétalisée, intensive, semi-extensive ou extensive, les caractéristiques techniques diffèrent. Mais dans tous les cas, un soin particulier doit être apporté à l’étanchéification et au drainage des surplus d’eaux pluviales.
Extensive
Végétaux courts, nécessitant très peu d’entretien, faible poids au m² (entre 30 et 100 kg / m²), mise ne œuvre possible sur toitures inclinées.
Intensive ou semi-extensive
Végétaux moyens voire arbustifs, nécessitant de l’entretien régulier, poids élevé au m² donc conditions de résistance structurelle nécessaires.
Les toitures – terrasses doivent faire l’objet d’attentions particulières à la mise en œuvre, notamment pour tout ce qui concerne étanchéité et isolation. Il faut particulièrement soigner la rupture de pont thermique, à insérer entre le bâti et la terrasse. Bien entendu, la terrasse ne doit pas être une prolongation d’une dalle créée à l’intérieur du bâtiment, sous peine de générer d’importants ponts thermiques !