Architecture bioclimatique
Même si on parle d’architecture bioclimatique, celle-ci n’est pas réservée uniquement aux architectes !
Le principe est extrêmement simple : comment gérer au mieux les apports solaires dans un bâtiment et en tirer de l’énergie ?
Selon l’endroit (terrain) et l’implantation (orientation) d’un bâtiment, on peut favoriser (ou non) les apports solaires passifs. En hiver, il est intéressant de profiter du soleil qui, sans équipement particulier, va contribuer à chauffer la maison par son simple rayonnement.
L’implantation idéale :
- Placer des pièces peu fréquentées au Nord (entrée, garage, locaux techniques) et si possible enterrer cette partie de la maison (si terrain en pente par exemple). Limiter les parties vitrées au strict minimum ; la surface vitrée ne doit pas dépasser 1/6ème de la surface de cette façade.
- Concentrer les pièces de vie au Sud et insérer au minimum 20% de surface vitrée, l’idéal étant d’avoir 1/3 de la surface vitré.
- Les autres pièces (chambres, SDB, bureaux…) sont réparties à l’Est et à l’Ouest.
La compacité :
Le bâtiment doit être le plus compact possible : sans saillies ou débordements extérieurs, qui offrent une prise au vent et contribuent au refroidissement en hiver.
La protection végétale :
- Autant il faut profiter des apports solaires en hiver, autant il faut s’en protéger en été ! Il est donc judicieux de planter au Sud des arbres à feuillage caduc. Ainsi, les feuilles de ces arbres, absentes en hiver, fourniront de l’ombre en été et augmenteront l’humidité de l’air.
Au Nord, aucun végétal bloquant les apports solaires ne sera planté.
- Les murs végétaux permettent également de rafraichir les bâtiments en été ; il s’agit de plantes suspendues le long d’une trame fixée contre le mur. Attention, certains végétaux comme le lierre peuvent à terme endommager les façades.
- Les toitures végétales sont abordées dans la partie consacrée aux toitures.
La véranda
Une véranda implantée au sud permet de récupérer d’importants apports solaires passifs, d’autant plus elle est haute ; il faut néanmoins bien concevoir l’ensemble du bâtiment afin que ces apports soient correctement gérés et évacués en été (par surventilation nocturne par exemple).