Limiter les nuisances aériennes dans les métiers du bâtiment est possible, à condition de changer quelques habitudes sur le chantier.
Il faut abandonner le brûlage de l’ensemble des déchets, même quand ça semble la solution de facilité ou même quand il n’y a que quelques cartons à brûler. Les déchets de chantier doivent être éliminés correctement, dans des filières autorisées.
L’artisan doit donc organiser la gestion des déchets de son entreprise : location de bennes, recherche de prestataires… En faisant cela, l’entreprise gagne un avantage non négligeable : elle peut alors en toute légalité refacturer l’élimination des déchets de dépose et de démolition. Pour en savoir plus à ce sujet, visitez les pages dédiées aux déchets du bâtiment.
Fermez les bidons, pots, fûts et autres récipients de produits quand vous ne les utilisez pas, particulièrement pour des produits en phase solvantée donc très volatiles.
Utilisez des produits à teneur en solvant réduite (huiles de décoffrage). Préférez le badigeonnage à l’application par pulvérisation : les microgouttelettes de produits émises lors de la pulvérisation vont polluer l’atmosphère et représentent une perte directe de produit pour l'entreprise. Vous limiterez ainsi les émissions de produits et de COV dans l'atmosphère.
Pour éviter les risques liés à l’inhalation des ciments, fibres de matériaux et autres poussières, il est primordial de porter des protections individuelles adaptées (gants) . Il faut mettre fréquemment de la crème sur les mains, et se laver les mains après chaque contact avec du ciment. Cela impose d’installer un point d’eau sur le chantier.
De plus en plus de contrôle amiante sont effectués sur les chantiers, et les entreprises non conformes et verbalisées sont beaucoup trop nombreuses (2 chantiers sur 3 non-conformes en 2005). Visitez la page sur l’amiante.